je ne t'aimes plus, et la terre ne c'est pas arrêter de tourner

mardi 15 février 2022



Je ne t'aimes plus, et la terre ne c'est pas arrêter de tourner sur elle-même. Ma langue prend toujours le même emplacement dans ma bouche lorsque je suis gênée devant mes interlocuteurs. J'avale toujours ma salive instinctivement pour ne pas me dessécher, figure toi d'ailleurs que mon corps à lui tout seule est un post-it de relativisme me permettant, sans que je ne lui demande rien, de ne pas me faire imprudemment mourir certain matins. Le système solaire n'a pas arrêté sont inépuisable schéma, et les étoiles n'ont pas changées d'emplacement depuis le temps ou ont se détendaient en les observant ensemble. Je ne t'aimes plus, et les gouttes d'eaux à l'extrémités des feuilles les lendemains de pluies tombent toujours dans la même direction. Ma tête, brasse continuellement les mêmes incertitudes d'avant ton intervention, et continue de le faire dans une boucle que je ne peut briser. Le bus passe à la même heure qu'hier et que demain, les clochards du bas me font leurs blagues habituelles en voyant mes tenues chaque matins. Les aiguilles tournes dans leurs sens, les secondes avancent chronologiquement. La nuit tombe inévitablement aux même moment.



Je ne t'aimes plus
, et je ne sais toujours pas cuisiner avec une recette sous les yeux en police de taille 32. Je râle bruyamment en cherchant mes feux, mon inconscient poursuit sa quête d'involontairement voler ceux de l'intégralité de mon entourage malgré toute tes théories sur le sujet. Je continue de pleurer devant les beaux paysages en m'essuyant le nez impunément sur les manches des sweats qu'on me prête, car je ne sais toujours pas correctement me couvrir. Je fait encore des playlist répertoriées pour chacune de mes humeurs jusqu'à ce qu'elles passent. Il semblerait que je marche identiquement, et que je titube avec l'exacte même fière allure qu'avant lorsque je rentre soule au milieu de la nuit. Je ne sais toujours pas vraiment boire, et tes reproches sur se faits m'arrivent encore timidement en tête dans les grands élans que je prend pour finir mes verres.


Je ne t'aime plus, et j'habite encore se corps que tu adorait entortillé de trop, et que je me perpétue de chérir seulement les jours impairs. J'ai toujours la même chute de reins que tu aimait regarder quand je dormais. Je n'aie pas changée de visage. De nuque. Ni de mains. Mes cheveux s'emmêleront encore et toujours sur les oreillers que j'emprunte. Finalement. Tu vois, je ne t'aimes juste plus. Le ciel ne m'est pas tombé sur la tête comme je l'imaginait. Le monde à garder ses noblesses et ses abjections. La vie tourne dans un cycle que je ne peut resquillé. Et continuera de tourner encore, autour de nos deux êtres    aujourd'hui disjoints après s'être maladroitement tout données.






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