Je ne t'aimes plus, et la terre ne c'est pas arrêter de tourner sur elle-même. Ma langue prend toujours le même emplacement dans ma bouche lorsque je suis gênée devant mes interlocuteurs. J'avale toujours ma salive instinctivement pour ne pas me dessécher, figure toi d'ailleurs que mon corps à lui tout seule est un post-it de relativisme me permettant, sans que je ne lui demande rien, de ne pas me faire imprudemment mourir certain matins. Le système solaire n'a pas arrêté sont inépuisable schéma, et les étoiles n'ont pas changées d'emplacement depuis le temps ou ont se détendaient en les observant ensemble. Je ne t'aimes plus, et les gouttes d'eaux à l'extrémités des feuilles les lendemains de pluies tombent toujours dans la même direction. Ma tête, brasse continuellement les mêmes incertitudes d'avant ton intervention, et continue de le faire dans une boucle que je ne peut briser. Le bus passe à la même heure qu'hier et que demain, les clochards du bas me font leurs blagues habituelles en voyant mes tenues chaque matins. Les aiguilles tournes dans leurs sens, les secondes avancent chronologiquement. La nuit tombe inévitablement aux même moment.
Je ne t'aime plus, et j'habite encore se corps que tu adorait entortillé de trop, et que je me perpétue de chérir seulement les jours impairs. J'ai toujours la même chute de reins que tu aimait regarder quand je dormais. Je n'aie pas changée de visage. De nuque. Ni de mains. Mes cheveux s'emmêleront encore et toujours sur les oreillers que j'emprunte. Finalement. Tu vois, je ne t'aimes juste plus. Le ciel ne m'est pas tombé sur la tête comme je l'imaginait. Le monde à garder ses noblesses et ses abjections. La vie tourne dans un cycle que je ne peut resquillé. Et continuera de tourner encore, autour de nos deux êtres aujourd'hui disjoints après s'être maladroitement tout données.
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